Bénéficier de tarifs réduits sur les concerts, répéter, enregistrer, se former etc...
Adhésion à AMPLI 5 € | valable 1 an à partir de la date d’achat.
Devenez adhérent !!!
TURZI
Il n’est pas si facile de le débusquer. Vous devez descendre au sous-sol, suivre des
kilomètres de tuyaux courant le long d’un dédale de couloirs, pour aboutir enfin dans
l’antre du Romain Turzi. C’est là, dans un grand espace transformé en studio
d’enregistrement, que C, le nouvel album de Turzi, a été conçu de A à Z. Un lieu
clos, humide, gorgé de consoles, de synthés et de vieilles guitares, sans lumière
naturelle, sans arrivée d’eau, où pendant plusieurs mois, le compositeur a peaufiné
sa musique comme un metteur en son d’un autre âge. Après B, enregistré sous le
soleil de Corse, le changement est pour le moins radical. Mais ici, dans un lieu où
vous ne pouvez faire qu’une chose – de la musique justement, Turzi a pu bénéficier
du plus grand des luxes : le temps.
Le temps nécessaire pour :
Expérimenter et travailler chaque sonorité.
Faire sien les hasards et les accidents musicaux.
Mixer la batterie et les amplis guitares mais à sa manière.
Faire émerger un tas de souvenirs musicaux inavoués et totalement inattendus.
Utiliser des samplers archaïques pour leurs disquettes 5″ ¼ pouces remplies de
sonorités confectionnées par d’autres avant lui.
Composer « Nosferatu », un ciné-concert à l’origine de nouvelles pistes
d’exploration.
Jouer fort, très fort – le plaisir ultime – jusqu’à se brouiller à vie avec tous ses voisins.
C’est vrai qu’à l’époque de Made Under Authority (2005), tout paraissait simple :
une origine versaillaise comme Air, une signature sur le label Record Makers
(Kavinsky, Sébastien Tellier). Depuis toujours, Turzi aimait les compositions
répétitives, les arrangements aventureux, la musique électronique, les pulsations
organiques d’une vraie batterie et les attaques charnelles d’une guitare électrique. La
presse avait lâché le mot « krautrock » à un moment où personne ne savait plus
vraiment ce que c’était. Évoquant ses premiers émois de musicien, Turzi n’avait pas
démenti. Mais, il savait déjà que cette case, même complétée de « psychédélisme »,
était trop réductrice.
Faisant suite à A et à B, voici naturellement C. Mais aujourd’hui, Turzi ne se refuse
vraiment plus rien.
Ni d’évoquer le boogie de ZZ Top.
Ni le linéaire et funky Hamilton Bohannon.
Ni de tracer un fil imaginaire entre Can et Fela.
Ni de se référer au titre This is The Sound of C.
Ni de faire d’Alessandro Alessandroni son héros définitif.
Ni de faire appel à Caroline Villain une soprano venue du baroque.
Ni de diriger chacun de ses musiciens comme le ferait un chef d’orchestre.
Ni de puiser dans la librairie musicale Colorsound de nouvelles atmosphères.
Ni de baser un de ses morceaux sur un thème de guitare classique d’Hector Villa-
Lobos.
Ni de rechercher le romantisme élégant d’un Ennio Morricone ou un Angelo
Badalamenti.
Ni de parler d’amour, eh oui d’amour ! Même s’il le fait à la manière d’un vieux grigou
de bluesman où le mot « jumper » n’a rien à voir avec le saut en hauteur.
Turzi fait du Turzi, point barre. Et l’écoute de C, oeuvre composée de 9 noms
d’oiseaux mais totalement unique, peut aussi ressembler à un jeu de piste, issu d’un
cerveau complexe. Avec comme alpha et oméga de toute cette petite entreprise la
Villa Médicis, inspiration suprême mais aussi phantasme ultime. Un jour, qui sait,
Turzi finira peut-être dans le Palais romain. En tout cas, une chose est sûre : il y
déboulera avec la classe d’un Gassman, au volant d’une décapotable italienne des
années 60. Turzi ne fera jamais comme les autres.
Autour de Turzi :
Louis Laurin : Basse
François Desmoulin : Caisse claire, Grosse caisse, Toms, Cymbales, Charleston
Judah Warsky : Orgues, Sampler
Lori Shonberg : Gyro, Bongo, Trompette, Clavinette
Clemens Hourrière : Fender VI, Synthi Aks
Caroline Villain : Soprano
Mila Turzi : Hurlement
Romain Turzi : Guitares, Emulator II, Séquenceur ACXsynth
Enregistré, produit au Bloc entre septembre 2013 et avril 2014 par Romain Turzi
Mixé par Bonnet Clem chez The en mai 2014
Masterisé par Chab à Translab en juillet 2014
Pochette dessinée par Marke Newton
SOUND SWEET SOUND (+live vidéo)
Au-delà des modes et du renouveau psychédélique actuel, SOUND SWEET SOUND, trace son chemin sans concession depuis trois ans déjà, représentant un pan d’une scène française indépendante, hors des sentiers battus. Naviguant entre les différents courants du rock alternatif (Psyché, Post Rockt, Shoegaze), le sextet construit patiemment sur scène et sur disque une entité unique en son genre, empruntant autant aux initiateurs américains (Brian Jonestown Massacre, Mazzy Star) qu’à la furie sonore des Telescopes, ou A Place to Bury Strangers. Leur singularité s’exprime dans une énergie tribale emportée par des voix d’outre-tombe et une flûte désenchantée.
SINNER SONGS ON MOVIE SCENES
Enregistré dans une configuration 100% analogique chez Lo Spider (Go!Zilla, Wall of Death) et masterisé par Fran Ashcroft (Damon Albarn Abbey Road, The Dandy Warhols), cet album est la version Vynil de leur seconde sortie « Holy Songs & Human Scenes.
Un son plus écorché et caverneux, une déflagration sonore à l’image de l’engagement militant du groupe à défendre sans cesse un état d’esprit indépendant & DIY.
Le son se veut proche du live, puissant et brut, entre transe tribale et expérience sonore.
Le disque contient un inédit, “Justice”, joué en live depuis des mois, désormais disponible sur disque.
NEW LP OUT NOW SINNER LIVE
Le groupe est sans cesse en ébullition créative, tente de nouvelles compositions, explore les sonorités infinies qui émanent de la voix rocailleuse d’Aniela, de la flute désenchantée de Nay, de la guitare de Patrick ou Marco, de la Basse de Romain et de la batterie si unique de Guilhem. De ces explorations né aujourd’hui un phénomène live non identifié, une tornade sonore et visuelle qui scotche du début à la fin. Ce SINNER LIVE se définit comme une recherche de dépasser ses propres limites et toujours ce désir brûlant d’accéder à un état de transe. Accompagné par une création vidéo jouée live par Marie Aubinière, on assiste non plus à un simple concert mais à un OVNI sonore et visuel que l’on suit de bout à bout dans une tension libératoire.
NO LULLABY
c’est une synth-pop mélodieuse et ascensionnelle. Avec « Neu Wiegenlied », berceuse entendue sur une autoroute allemande, et nouvel EP, No Lullaby continue d’assembler lignes et textures pour raconter ses nuits agitées et colorées comme les hallucinations d’Animal Collective. Entre bricolage naïf et emprunts ethniques, No Lullaby dépeint un délire électronique et envoûtant.