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Le département des Pyrénées-Atlantiques, le Méliès et Ampli présentent :
Will Dèd c’est la rencontre de 4 musiciens palois issus de diverses formations musicales (Randy Mandys, les Belmont, Dik Dik Dragon…) Le groupe s’est tout d’abord articulé autour de la batterie, la guitare, la basse et le clavier dans une esthétique rock ne reniant pas ses influences noisy 90’s, clamant ses textes en français.
2015, le groupe sort un 45t 2 titres et un clip réalisé par le collectif ADM. 2018, Le clavier quitte le groupe.
Rapidement après, Will Dèd ose l’originalité en intégrant dans ses rangs un artiste/plasticien très occupé à mettre au point un nouvel instrument « minéral » reposant sur le principe de la musicalité de la pierre: le Phonolithe.
Un nouveau répertoire commence à voir le jour grâce aux sonorités offertes par cet instrument atypique.
2020, troublés par l’impression de résonance et le sentiment d’être en écho avec les images du film les Saisons d’Artavazd Pelechian, le groupe entame un travail de recherche / création. 2021, Will Dèd met « le son du côté de l’image » en finalisant, en résidence , son ciné-concert.
Arménie 1972 – 30 min
Réinterprétation sonore Will Dèd
Lorsqu’il évoque son cinéma, Artavazd Pelechian dit « Dans mes films, l’image se trouve du côté du son et le son du côté de l’image. ».
La vision d’une humanité mêlée aux éléments, les flux continus et l’inexorabilité des mouvements (et) des corps qui s’écoulent s’accordent en de nombreux points à nos
humeurs rythmiques et mélodiques. Notre formation intègre un instrument directement issu du sol, un galet amplifié. Les sonorités du phonolite opèrent une liaison physique à la gravité comme la chute des corps qui se mélangent à la neige, à la brume, aux pierres, à la boue. La pulsion animale du déplacement, la transhumance, le temps, les saisons, le renouvellement de cycles, de gestes et de rites sont autant d’objets de recherche sonore qui nous apparaissent comme des évidences à explorer.
Mettre « le son du côté de l’image » c’est notre désir d’habiter ce mouvement inexorable, d’y prendre place, de le subir peut être, mais toujours de faire corps.
L’HEURE DU LOUP d’Ingmar Bergman est l’un de ces rares films qui laissent grande ouverte cette porte de l’indicible par laquelle la musique peut s’engouffrer.
Hormis l’inquiétante étrangeté qui nimbe « L’Heure du loup », la puissance souterraine de sa narration, ses images archétypales qui auront certainement inspiré David Lynch et son questionnement sur la création en font une matière fascinante pour un ciné-concert.
Johan Borg est un peintre perturbé, aux tendances schizophrènes. Avec sa femme Alma, il se retire sur une île perdue, Bältrum. Là, il essaye de lutter contre ses hallucinations et ses peurs. Mais la nuit tombant, à l’heure du loup, ses angoisses se cristallisent. Bientôt, un étrange châtelain, accompagné de sa cour, approche le couple et les pousse à se rendre dans sa demeure où résiderait Veronica Vogler, l’ancienne amante de Borg.
L’HEURE DU LOUP (Bergman) ciné-concert Olivier Mellano -TEASER- from Olivier Mellano on Vimeo.