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Ampli & Le Méliès présentent dans le cadre du Festival Rock This Town
Produit, écrit et dirigé par Ian Svenonius et Alexandra Cabral
The Lost Record est un film sur l’amour, l’art, le fétichisme, la possession, le marketing, l’aliénation, la révolution, et les disques. Ce premier long-métrage en tant que réalisateurs marque pour ces deux artistes, Alexandra Cabral et Ian Svenonius, un nouveau départ dans le cinéma underground.
Le film se déroule dans un futur vaguement science-fictionnesque, et le rôle principal est une jeune fille (jouée par Pauline Jorry) frustrée et déçue par le côté matérialiste, impersonnel, marqueté et fascisant de sa vie quotidienne. Elle tombe sur un disque inconnu, perdu (The Lost Record), qui n’a jamais eu droit à la moindre promotion et à une large distribution, qui est petit à petit tombé dans l’oubli, abandonné dans un bac à soldes. Ce disque devient son confident et son partenaire pour renverser cette société, elle en tombe amoureux et est partagée entre son désir de le garder pour elle ou de le faire connaître au plus grand nombre. Le film est inspiré par le groupe de musique du duo de réalisateurs, ESCAPE-ISM, dont le dernier album est justement intitulé The Lost Record (« Le Disque Perdu »).
Alexandra Cabral est une cinéaste, photographe et musicienne qui a produit des courts-métrages, et Ian Svenonius est un musicien, écrivain et réalisateur ayant sorti de nombreux livres et disques. C’est leur premier long-métrage et un brillant défi au monde du Septième Art, un film qui marque un nouveau chapitre dans l’histoire du cinéma underground.
Le film a pour vedettes de nombreuses figures bien connues de la scène musicale (comme Henry Rollins, Black Lips, Automatic Band, Paul Zone, Kid Congo Powers, Emmett Kelly, et de nombreux autres), un véritable who’s who du Los Angeles rock ‘n’ roll contemporain. Il est produit par Third Man Records, le label de Jack White. Le film est inspiré par le cinéma Nouvelle Vague dans son atmosphère, son humour, et sa critique de la Culture. Les costumes sont de Rudi Gernreich, le styliste de mode révolutionnaire, connu pour son design sixties androgyne et futuriste.
Pour toutes les personnes qui ont eu la chance dans un autre siècle de pouvoir aller voir au Durango les Make Up, la gifle reste encore prégnante et au combien bienfaitrice…Retour en terre Béarnaise pour le leader de Make Up, Ian Svenonius dans une forme quasi olympienne : musicien, écrivain ou encore animateur radio à ses heures perdues – il publie en cette fin d’année un album solo sous le nom bien trouvé d’Escape-ism.
Toujours classe dans son costume cintré, à la fois dandy insolent et personnage sulfureux du punk rock, l’américain propose ici un disque totalement dépouillé d’artifices. Accompagné seulement d’une guitare, d’une boîte à rythmes et d’un lecteur cassette, il balance en pleine face neuf titres aussi sauvages que sensuels, sans qu’ils soient pour autant dépourvus de fond. Svenonius, que l’on sait réputé pour être l’une des meilleures figures contestataires et marxistes de la scène musicale aux Etats-Unis, délivre peut-être ici l’une de ses œuvres les plus envoûtantes, directes et animales. Ça percute de suite, et ça donne autant envie de balancer sa tête (Almost No One (Can Have My Love)) que de faire bouger ses jambes (They Took The Waves) : la preuve que, à 50 ans, Ian Svenonius demeure l’une des plus remarquables icônes du rock toujours en activité, un personnage quasi irremplaçable aux côtés des plus renommés Nick Cave et autres Mick Jagger.
Introduction to Escape-ism, c’est l’album qui sonne tout simplement comme la rencontre parfaite entre Suicide et Prince. Grande classe pour Svenonius, et très certainement l’un des meilleurs disques de cette fin d’année.