Rock’n’roll : rhythm n blues, rockabilly, revival
Lorsque Bill Haley devient n° 1 des ventes de disques aux États-Unis le 9 juillet 1955 avec « Rock Around The Clock », il ouvre une nouvelle ère pour la musique populaire, celle du rock’n’roll. S’il circule largement depuis une dizaine d’années sous l’intitulé rhythm’n’blues, l’apport des musiciens blancs jouant du honky-tonk ou du hillbilly, à l’écoute de leurs collègues afro-américains, achève sa mutation. C’est le premier style musical destiné aux jeunes, porté par des artistes de leur âge, dans une société américaine rigide et frileuse quant à leurs revendications. Grâce à des stars tels Elvis Presley, Little Richard ou Buddy Holly, le rock’n’roll révolutionne la musique, bouscule les parents et crée un nouvel art de vivre. Et même si les décès, scandales, trahisons, retraites et l’apparition d’autres genres musicaux ont raison de sa vitalité dès 1960, il revient peu à peu à la fin des sixties puis au milieu des seventies sous l’appellation rockabilly, poursuivant sa route depuis sous forme de revival.