Jardins Secrets – L’ILIADE DE LA COMPAGNIE BRAVACHE – Ferme Guilhembaqué (Laroin)

Ampli avec le soutien de la Ferme Guilhembaqué présente dans le cadre du festival des Jardins Secrets  :

L’ILIADE DE LA COMPAGNIE BRAVACHE

(THÉÂTRE LUDIQUE ET DÉSACRALISÉ)

Connaissez-vous l’histoire de l’Iliade ? La bataille acharnée des Achéens contre les Troyens ? L’amour impossible d’Hélène et Pâris ? L’ingéniosité d’Ulysse ? La force d’Achille ? La sensibilité de Patrocle ? Pleine de bonne volonté et avec les moyens du bord, la compagnie Bravache lance le chronomètre pour vous faire revivre la véritable histoire de la terrible guerre de Troie. Quand les dieux et déesses de l’Olympe s’amusent des mortels, le sang coule à flot et les passions se déchaînent. Et n’oublions pas que tout ça part d’une pomme ! Avec L’Iliade, nous avons choisi une histoire connue du grand public afin de pouvoir jouer sur des références communes à tous et à toutes, et de les détourner. De cette manière, nous avons pour volonté de nous réapproprier nos mythes en perpétuant la tradition orale du récit dans l’agora publique, dont ils sont originaires, tout en y apportant un regard emprunt de notre propre actualité. Nous souhaitons montrer que l’aspect épique des mythes et légendes n’est pas indissociable de leur identité abusivement virile, et que se jouer de ces idées reçues, en plus d’être jouissif, n’enlève rien au caractère grandiose des récits légendaires. Défendant un théâtre ludique et désacralisé, nous avons voulu creuser nos questionnements autour d’une forme théâtrale à la frontière de l’inachevé, basée sur le lien direct et concret avec le public et sur le plaisir de se laisser aller aux aléas de l’instant présent. La compagnie provoque et s’amuse des accidents survenant pendant la représentation, semant le trouble et donnant au résultat un air de joyeux théâtre de bras cassés. Jouant sur l’équilibre instable de la limite entre le·la comédien·ne et le personnage, le spectacle semble ainsi sur un fil duquel il pourrait glisser à tout moment. Et pour couronner le tout, chant, danse, cascades et effets spéciaux grandioses (faux sang, casques en plastique et épées en cartons !) viennent à grand renfort apporter du spectaculaire approximatif à notre histoire. Pour ne rien simplifier à sa tâche, nous nous lançons le défi de raconter l’histoire en un temps limité et dépendons ainsi du chronomètre que nous lançons au début de la représentation. Cette contrainte rajoute une urgence au récit : nous devrons terminer coûte que coûte l’histoire dans un temps imparti. Au fur et à mesure de la représentation, le rythme s’accélère et finir le récit à tout prix devient de plus en plus crucial.