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RADIO ELVIS remet à plat les codes du rock et de la chanson française pour nous en livrer une vision moderne et onirique. Ce trio élégant et ambitieux aurait pu voir le jour à Londres aux côtés de King Krule ou dans le Bordeaux des années rock, mais c’est à Paris qu’il compose son premier EP «Juste Avant La Ruée». Les guitares amples et les sons synthétiques se mêlent aux textes du jeune chanteur pour nous dévoiler leurs voyages intérieurs. Entre humeurs planantes et hypnoses new wave anglaises, ce trio trouve le centre géométrique d’un triangle Dominique A-Joy Division-Alain Bashung, porté par la voix envoutante de Pierre Guénard, funambule qui trace un chemin singulier entre retenue et abandon.
Un homme et une femme. Chabadabada ? Un peu, pas seulement. Loin de là. Cette affaire qui occupe le monde depuis toujours est le fil tendu d’un bout à l’autre du nouvel album d’Olivier Daguerre. L’auteur-compositeur s’y promène pour la première fois en funambule, sur un seul thème et en féminine compagnie. Après quatre disques assumés seul, voici « Daguerre et Bertille » et leurs jolis ciseaux découpent une étonnante carte du tendre, joueuse, sombre et lumineuse.
2011. Le chanteur à l’énergie rock, aux mots souples et justes, travaille son troisième opus, une « Mandragore » qui se révèlera belle plante. Il cherche une voix féminine et des violons pour déjà ouvrir une fenêtre, tenter l’air et son appel. Son bassiste alter ego Michel Moussel lui fait rencontrer Bertille Fraisse. Surdiplômée du conservatoire et de l’université de musicologie, la jeune femme ne jure que par le classique, le hiphop ou l’électro. Elle s’essaie alors à l’univers chanson chez Kebous (Hurlements d’Léo) où « Mimi » pose ses accords de basse. Le contact artistique se drape d’une chaleureuse et humaine sympathie. Bertille joue sur tous les morceaux de « Mandragore », part en tournée avec Daguerre dans une formule à quatre, puis en duo sur une trentaine de dates. L’alchimie se déploie dans l’évidence, le public goûte l’habillage acoustique des morceaux, les deux musiciens incarnent à merveille la puissante sensibilité de l’auteur. Au routard rock mâtiné par les embruns basques, elle apporte un regard neuf, une touche technique rénovatrice.
Daguerre et Bertille chantent et jouent une pièce en dix actes, une histoire en dix épisodes. En duo ou en solo, les deux voix se marient avec bonheur dans une pop délicieusement bricolée, dialoguent ou s’échappent ensemble. C’est du Daguerre. Avec Bertille, c’est du Daguerre et Bertille. Une nouvelle dimension pour l’un, une belle découverte pour l’autre.